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Facturation en Freelance, mode d'emploi

Facturation en freelance : faut-il facturer à l'heure, à la journée ou au forfait ?

Vous démarrez votre activité en tant que freelance et vous vous interrogez sur le mode de facturation à privilégier ? Quorélations fait le point sur les différentes méthodes de facturation en freelance (à l’heure, à la journée ou au forfait) et sur les facteurs à prendre en compte dans votre choix.

Quels sont les différents modes de facturation en freelance ?

Quel que soit votre statut juridique (micro-entreprise, portage salarial, EURL, entreprise individuelle, SASU…) vous êtes libre, en tant que freelance, d’adopter le mode de facturation de votre préférence.

Vous avez ainsi le choix entre :

  • une facturation à la durée (à l’heure ou à la journée)
  • une facturation au forfait (au livrable, à la séance…).

Quel mode de facturation choisir en freelance ?

Le choix du mode de facturation en freelance n’est pas à prendre à la légère, car il peut avoir une incidence considérable sur la rentabilité de votre activité.

Voici les différents modes de facturation en freelance, leurs caractéristiques, avantages et limitations :

La facturation à la durée

La facturation à la durée consiste, comme son nom l’indique, à facturer le temps passé sur un projet. Il peut s’agir d’une facturation à l’heure ou d’une facturation à la journée. Dans ce cas, vous vous engagez à tout mettre en œuvre pour accomplir la prestation selon les modalités fixées en amont : on parle d’une « obligation de moyens ».

Cette solution est généralement privilégiée pour les missions de consulting, réalisées en présentiel, chez l’entreprise cliente. La facturation à l’heure ou à la journée sera aussi préférable si vous rencontrez des difficultés à cadrer la mission ou à estimer le temps de la prestation.

Ce mode de facturation offre en effet une grande souplesse et s’avère plus sécurisé pour le freelance, qui assure la rentabilité de sa prestation quels que soient le nombre d’allers-retours et le degré d’exigence du client. Elle offre aussi plus de transparence au commanditaire, qui aura de la visibilité sur le temps réel de la prestation et sur le rythme de production du freelance.

Pour facturer un client à la durée, il est indispensable de calculer au préalable votre THM (taux horaire moyen) ou TJM (taux journalier moyen).

→ Bon à savoir : si vous réalisez que la mission nécessite plus de temps que prévu initialement, veillez à en informer le client avant de dépasser la durée convenue à l’origine.

La facturation au forfait

La facturation au forfait consiste à facturer un livrable : un flyer, un site web, un logo, un article, une formation, une séance… Il s’agit d’une solution adaptée pour les missions ponctuelles, dont les contours sont clairs et précis. Ce mode de facturation en freelance implique en effet de connaître avec exactitude le temps à consacrer au projet.

Avec une facturation au forfait, vous vous engagez à délivrer un résultat précis au client : on parle ici d’une obligation de résultat.

Pour facturer au forfait, il suffit de multiplier le THM (taux horaire moyen) ou le TJM (taux journalier moyen) par le nombre d’heures ou de jours de travail estimés pour la mission.

Attention toutefois, ce mode de facturation s’avère bien moins sécurisé. En effet, en cas de mauvaise estimation du temps de travail, d’allers-retours ou de demandes imprévus, le freelance risque de se retrouver perdant.

Si vous souhaitez facturer au forfait, il est donc impératif d’être certain du temps que vous devrez passer sur le projet. Il vous faudra aussi cerner précisément les attentes du client et définir en amont toutes les modalités de la mission (par exemple : combien d’allers-retours sont inclus dans le tarif ? Combien de corrections allez-vous réaliser ? Combien d’échanges avec le client sont prévus dans le prix de la prestation ? etc.). L’ensemble de ces modalités devra être détaillé dans le devis et expliqué au client afin de pallier les éventuels malentendus ou ambiguïtés.

Assurez-vous également de bien préciser à votre client que toute demande supplémentaire, non comprise dans le devis, devra faire l’objet d’une nouvelle facturation.

Facturation à l’heure ou au forfait en freelance : que choisir ?

Vous l’avez compris, le choix du mode de facturation en freelance dépend de plusieurs critères, tels que :

  • L’expertise du freelance : la facturation au livrable sera par exemple adaptée pour un graphiste, tandis que la facturation à la durée sera plus propice pour un consultant, un chef de projet ou un manager de transition.
  • Le type de mission et ses modalités de réalisation.
  • Le client : s’il s’agit d’un client de longue date, avec qui vous avez établi un solide lien de confiance et dont vous connaissez bien les attentes et le mode de fonctionnement, la facturation au forfait pourra être envisageable.
  • Le niveau d’expérience du freelance : si vous débutez en tant que freelance et que vous avez encore du mal à estimer votre temps de production sur chaque mission, privilégiez une facturation à la durée.

→ Bon à savoir : vous êtes naturellement libre de changer de mode de facturation en fonction de vos missions et de vos clients.

Calculer son TJM pour la facturation en freelance

Quel que soit votre mode de facturation (au livrable ou à la durée), il est indispensable de connaître votre TJM (taux journalier moyen) au préalable. Il s’agit, autrement dit, du tarif minimum à facturer à un client à la journée pour être rentable.

Pour calculer votre TJM en freelance, voici les étapes à suivre :

  • Identifiez le revenu net mensuel que vous souhaitez percevoir ;
  • Calculez le nombre de jours de travail moyen par mois (anticipez les éventuels arrêts maladie, congés et journées dédiées à la gestion de votre activité, à la prospection, aux actions marketing, etc.) ;
  • Calculez vos charges professionnelles mensuelles (cotisations sociales et fiscales, frais d’assurance, frais professionnels…) ;
  • Additionnez le montant total de ces charges au revenu net mensuel pour obtenir le revenu chargé mensuel ;
  • Divisez ce montant par le nombre de journées travaillées dans le mois : vous obtiendrez votre TJM HT.

Pour calculer votre THM (taux horaire moyen), il vous suffira de diviser le TJM par le nombre d’heures de travail effectuées dans une journée.

Le montant de votre TJM dépendra également de votre métier (développeur web, graphiste, chef de projet, consultant marketing, consultant RH, consultant AMOA, consultant digital…). Plus le métier est en tension, plus le tarif journalier sera élevé. Le calcul du TJM dépend également du lieu d’exercice de votre activité (Paris ou province), de votre niveau d’expérience (senior, junior…) et de la rareté de votre expertise. Le TJM a par ailleurs vocation à évoluer au fil des ans et au rythme du développement de votre expertise.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter notre article : « Simulation de TJM en freelance ».

Facturation en freelance : quelles sont les mentions obligatoires ?

Pour rappel, tout freelance a l’obligation de facturer son client, sous peine de s’exposer à une amende de 75 000 €. La facture doit être émise à la fin de la prestation. Il est également possible de convenir avec son client de l’envoi d’un acompte ou d’une facturation échelonnée, dans le cas de mission ayant vocation à s’étendre sur la durée.

Les factures sont des documents comptables qui obéissent à un strict formalisme. Vous pouvez éditer vos factures sur Word ou sur Excel grâce à des modèles prêts à l’emploi, ou avoir recours à des logiciels dédiés qui permettent de simplifier la création des factures. À ce titre, elles doivent quoi qu’il arrive faire mention de plusieurs éléments obligatoires, parmi lesquels :

  • Le numéro de facture indiqué chronologiquement ;
  • La date d’émission de la facture ;
  • La date de la prestation de service ;
  • Le nom du client ;
  • L’adresse du client ;
  • L’identité du freelance (nom et prénom ; dénomination sociale de la société, SIREN ou SIRET, numéro RCS pour les sociétés…) ;
  • L’adresse du lieu d’exercice du freelance ou du siège social de sa société ;
  • La liste des prestations, leur quantité et leur description ;
  • Les prix unitaires, affichés hors TVA ;
  • Si vous êtes soumis à la TVA :
  • votre numéro d'identification et celui de votre client ;
  • le taux et le montant de la TVA ;
  • Si vous n’êtes pas soumis à la TVA :
  • la mention « TVA non applicable, art. 293 B du CGI » ;
  • La somme totale HT (hors taxes) et TTC (toutes taxes comprises) ;
  • La date de paiement ou le délai de règlement ;
  • Le taux des pénalités en cas de retard et le montant de l’indemnité de recouvrement ;

La facturation en portage salarial : comment ça marche ?

En portage salarial, la facturation comporte certaines spécificités par rapport à d’autres statuts de freelance. En effet, le consultant porté a un statut de salarié. De ce fait, il exerce sous un contrat de travail CDD ou CDI et perçoit un salaire, versé par la société de portage salarial, après déduction des frais de gestion et charges. À l’instar de tout freelance, le consultant porté va toutefois définir librement son TJM ainsi que son mode de facturation (à l’heure, à la journée ou au forfait).

Pour en savoir plus sur le sujet, nous vous invitons à consulter notre article : « Simuler son revenu en portage salarial ».

Par ailleurs, la facturation, ainsi que l’ensemble des démarches administratives, est effectuée par la société de portage. Le consultant porté peut ainsi se concentrer à 100 % sur son cœur de métier et sur le développement de son activité. Il bénéficie par ailleurs de tous les avantages inhérents au statut de salarié : congés payés, assurance santé, assurance santé, retraite complémentaire et retraite de base, allocations chômage, remboursement des frais professionnels

En tant que salarié porté chez Quorélations, vous bénéficiez d’un accompagnement individualisé auprès d’un expert du conseil aux entreprises. Ce dernier, parfaitement au fait des spécificités de votre métier, vous aide à définir des tarifs justes, adaptés à la réalité du marché et aux attentes des clients, et vous aide dans le choix de votre méthode de facturation. C’est le gage d’un tarif à la hauteur de votre expertise et d’un mode facturation parfaitement adapté à votre métier et aux modalités de la mission. Nous nous occupons par ailleurs de l’intégralité des démarches administratives, comptables et juridiques (envoi des factures, gestion des impayés et des relances, envoi des bulletins de paie…). Vous vous allégez ainsi de toutes les tâches de gestion et de facturation et pouvez vous concentrer pleinement sur la réalisation de la mission. Enfin, pour vous permettre de développer votre activité sereinement, nous proposons une large gamme de services d’aide à la professionnalisation de votre activité : aide à la prospection, outils bureautiques et marketing, relecture du CV et des offres commerciales, accès à la formation…

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