Allié de choix en période de transformation, de gestion de crise ou d’urgence managériale, le manager de transition est un professionnel de haut rang dont l’expertise est sollicitée par des organisations de toutes tailles et de tous secteurs d’activité. Ce métier exigeant peut s’exercer sous plusieurs cadres juridiques, dont le choix dépend avant tout des aspirations professionnelles et des besoins individuels du consultant.
Vous souhaitez vous lancer dans le management de transition ? Quorélations revient pour vous sur les différents statuts juridiques pour un manager de transition, leurs spécificités, leurs avantages et leurs limites.
Cadre-dirigeant senior doté de 10 à 20 ans d’expérience professionnelle, le manager de transition se démarque par son parcours d’excellence, son expertise pointue, son sens du leadership et ses multiples qualités managériales.
Le manager de transition a pour rôle d’intervenir au sein d’une organisation publique ou privée, pour une période définie (allant le plus souvent de 6 à 24 mois), et dans le but de répondre à une problématique ciblée.
Parmi les missions de management de transition, on retrouve :
Le manager de transition est tout d’abord doté d’une solide expertise portant sur une spécialisation métier (DRH, DAF, directeur général, DSI, responsable supply chain…) et / ou sur un secteur d’activité précis (banques, assurances, transport, industrie, agroalimentaire, secteur public…).
Ce savoir-faire sectoriel, construit au fil d’une longue carrière à des postes stratégiques et dans des environnements variés, lui permet d’être opérationnel très rapidement et d’apporter un regard stratégique et des retours d’expérience très bénéfiques pour répondre à la problématique de l’entreprise.
Outre ces hard skills, le manager de transition est également doté de nombreuses qualités humaines et capacités managériales : écoute, empathie, capacité d’adaptation, sens du leadership, intelligence relationnelle, charisme, excellente gestion du stress… Ces aptitudes lui permettent de fédérer rapidement les équipes et de lever les résistances au changement ainsi que tout autre défi humain lié à une période de bouleversements profonds.
Le salaire d’un manager de transition varie selon de nombreux facteurs, tels que : le domaine d’expertise, l’ancienneté, le statut juridique, le nombre de missions réalisées, leurs durées, leurs spécificités…
À titre indicatif, on estime que les revenus annuels d’un manager de transition salarié s’élèvent entre 69 000 € et 115 000 € par an. Pour un manager de transition indépendant, le TJM (tarif journalier moyen) oscille entre 600 € et 1 800 € par jour.
→ Pour en savoir plus sur le sujet, consultez notre article sur les métiers les plus recherchés et les mieux payés en freelance.
Voici les principaux statuts juridiques sous lesquels le manager de transition peut exercer son activité :
Avant de faire son choix, il est primordial de comparer attentivement ces différentes formes juridiques, leurs particularités ainsi que leurs atouts et limitations éventuelles. En effet, le choix du statut conditionne le plafond de chiffre d’affaires, les avantages sociaux, le régime fiscal ainsi que la rentabilité globale de l’activité, entre autres.
Le manager de transition peut tout d’abord décider d’exercer son métier en tant que salarié, en CDD (contrat à durée déterminée). Il peut alors être employé directement par l’entreprise où il effectuera la mission, ou bien travailler comme salarié pour un cabinet de management de transition. Le CDD est le contrat de travail le plus utilisé en management de transition, compte tenu du caractère ponctuel des missions (les dates de début et de fin du CDD correspondent aux dates de début et de fin de la mission). Plus rarement, un CDI (contrat à durée indéterminée) peut être signé.
Le salariat présente de nombreux avantages bien connus, tels que la garantie de percevoir un salaire fixe et de bénéficier d’une couverture sociale très performante.
Toutefois, ce statut s’accompagne de nombreuses limites. Le salarié est en effet soumis à un lien de subordination avec son employeur et n’a pas de liberté dans le choix de ses missions, de son lieu d’exercice et de ses horaires de travail.
Le salariat est donc rarement utilisé en management de transition car très peu adapté à l’exercice de cette activité, compte tenu de son manque de souplesse.
Les managers de transition en quête de plus d’indépendance et de liberté dans l’exercice de leur métier peuvent choisir de créer une micro-entreprise (anciennement connue sous le nom d’auto-entreprise). Ce statut, réputé pour être très accessible et ouvert à tous, s’accompagne d’une grande facilité de création et d’une gestion simplifiée et peu contraignante. Il permet au manager de transition d’exercer en tant que freelance, à son compte. Autrement dit, le professionnel est libre de choisir ses clients, ses missions et ses tarifs à son gré. Il organise son temps de travail comme bon lui semble et définit les modalités de ses interventions à sa convenance, en accord avec son client.
Cependant, en tant que micro-entrepreneur, le manager de transition a un statut de travailleur non salarié (TNS). Moins protecteur, ce régime juridique ne fournit qu’une couverture sociale très limitée et ne donne pas accès aux droits au chômage, ni aux congés payés, ni aux autres avantages sociaux propres au salariat.
En outre, l’un des inconvénients majeurs de la micro-entreprise pour le manager de transition est la limitation de chiffre d’affaires. En effet, ce statut impose un plafond de 77 700 € HT par an pour les prestations intellectuelles. Compte tenu des revenus élevés en management de transition, ce seuil est vite atteint, ce qui rend cette forme contractuelle très peu adaptée à ce métier.
Pour travailler à son compte, le manager de transition peut également se tourner vers la création d’entreprise, telle qu’une SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) ou une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée). La SASU lui permet d’avoir un statut d’assimilé salarié et ainsi de bénéficier de tous les avantages sociaux qui se rattachent à cette forme juridique. S’il est gérant d’une EURL, il aura dans ce cas un statut de travailleur non salarié.
Avec ces formes juridiques, le manager de transition doit également être prêt à assumer des démarches de création et de gestion quelque peu complexes et fastidieuses (rédaction des statuts, immatriculation au RCS, tenue comptable…).
Statut hybride, le portage salarial conjugue les avantages du salariat et du freelancing. Avec cette forme d’emploi, une relation tripartite est établie entre le manager de transition, l’entreprise de portage salarial et l’entreprise cliente.
Le principe est simple : le manager de transition porté signe un contrat, CDD ou CDI, avec une entreprise de portage salarial, qui joue un rôle d’intermédiaire entre le consultant et l’entreprise cliente. L'entreprise cliente paie les honoraires dus à l’entreprise de portage salarial qui verse, à la fin de chaque mois (s’il y a eu prestation), un salaire au manager de transition, après avoir prélevé des frais de gestion ainsi que les charges sociales.
En définitive, le choix du statut juridique en tant que manager de transition va donc dépendre des préférences de chacun. Pour vous aider à choisir l’option la plus adaptée à vos besoins, vous pouvez par exemple vous poser les questions suivantes : quels sont mes besoins et ceux de ma famille en termes d’assurance santé et prévoyance ? Suis-je à l’aise avec l’administratif ? Quelles sont mes perspectives de carrière ? Quels sont mes objectifs financiers ? etc.
Le portage salarial est le statut juridique le plus prisé par les managers de transition. Et pour cause, cette forme d’emploi offre des avantages multiples, très propices au métier de manager de transition :
Le portage salarial a tout d’abord l’avantage d’être très facilement accessible et ouvert à tous types de profils : des cadres expérimentés, des demandeurs d’emploi, des retraités actifs…Seuls trois ans d’expérience professionnelle dans le même secteur d'activité ou un niveau Bac+2 minimum sont nécessaires. De plus, aucune formalité juridique n’est exigée : la seule démarche à effectuer est de trouver une entreprise de portage salarial.
→ Attention, il est important de bien choisir sa société de portage salarial pour éviter les écueils. Privilégiez les entreprises solidement implantées et dotées de longues années d’existence, afin de sécuriser l’exercice de votre activité en portage. De préférence, tournez-vous également vers une société qui propose un accompagnement humain et de proximité pour vous soutenir dans votre professionnalisation.
L’un des atouts majeurs du portage salarial est également d’être le seul statut freelance qui ne nécessite aucune démarche de gestion. En effet, l’ensemble des formalités est entièrement géré par la société de portage salarial, en contrepartie de frais de gestion. Cette dernière s’occupe de gérer la facturation, de déclarer et de payer les charges sociales, d’envoyer les relances auprès des clients, de gérer les impayés… De votre côté, vous vous concentrez pleinement sur la réalisation de vos missions et sur le développement de votre activité, sans avoir à vous soucier des contraintes administratives.
En tant que manager de transition en portage salarial, vous avez légalement un statut de salarié. Cela signifie que vous jouissez de tous les droits propres à ce régime juridique :
Outre le cadre sécurisé du salariat, vous bénéficiez, en portage salarial, de la liberté et de l’indépendance du freelance. Vous choisissez en toute liberté vos missions, vos clients, votre TJM (tarif journalier moyen), vos horaires de travail, votre lieu de travail ainsi que les modalités de réalisation des missions. Vous n’avez pas de supérieur hiérarchique et gérez votre activité en toute autonomie, tout en bénéficiant du soutien de la société de portage salarial.
Contrairement à la micro-entreprise ou au salariat, le portage salarial n’impose aucun plafonnement de chiffre d’affaires. Vous pouvez ainsi fixer, en accord avec vos clients, des tarifs alignés à votre expertise et votre ancienneté et augmenter vos revenus au fil du développement de votre activité et de l’acquisition de nouvelles compétences.
Côté client, le portage salarial représente également une solution très avantageuse pour externaliser un besoin de façon sécurisée auprès d’un professionnel hautement qualifié, sans avoir à réaliser de fastidieuses démarches de recrutement. Le fait que la société de portage encadre les relations contractuelles avec le consultant est également un facteur très rassurant pour l’entreprise cliente.
Notre société de portage salarial Quorélations, forte de plus de 16 ans d’existence, vous propose un accompagnement humain, personnalisé et de proximité, auprès d’un interlocuteur unique, pour vous permettre de vous lancer sereinement en tant que manager de transition en portage salarial.
Notre équipe, issue du métier du conseil, connaît par cœur les spécificités de votre profession et est parfaitement familiarisée avec les besoins des clients et les tendances du marché local. Nos membres sauront ainsi vous assister et vous conseiller lors du choix de votre TJM, de la négociation de vos prix, de la rédaction de l’offre commerciale et de votre CV…
Nous pouvons également mettre à disposition de nos consultants portés des outils marketing (cartes de visite, documents types commerciaux…) pour faciliter leurs démarches de prospection. Nous proposons aussi un accès à la formation continue, pour vous permettre de monter en compétences, de renforcer votre expertise et de mettre à jour vos connaissances pour rester compétitif sur le marché.
En outre, il faut savoir que notre société de portage salarial Quorélations fait partie d’un écosystème d’offres complémentaires, aux côtés de la société de conseil en transformation des organisations Hibyrd. Ces liens étroits permettent de vous proposer par Hibyrd des offres de missions de management de transition de tous types (gestion de crise, management relais, conduite du changement…).
D’autre part, en rejoignant Quorélations, vous intégrez un vivier de professionnels aux savoir-faire variés, pouvant donner lieu à de formidables opportunités de networking et de synergies.
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